Pour élaborer les mouvements mécaniques des montres, les fabricants ont recours à des pierres d’horlogerie. En langage horloger, ces pierres sont couramment appelées rubis. Ce sont de minuscules pierres, la plupart du temps synthétiques, que l’on utilise pour fabriquer les palettes des parties mobiles des montres (par exemple, les pivots des axes du rouage).
Les fonctions des rubis
Vous vous demandez à quoi servent les rubis dans votre montre Rolex Explorer ? Sachez que leur fonction est de réduire au maximum les frottements, ce qui est rendu possible grâce au contact entre le métal et la pierre. Les rubis permettent également de réduire l’utilisation d’huiles en diminuant le risque de grippage, sachant que les huiles deviennent de moins en moins efficaces au fil des années. Sans le contact du métal et de la pierre, le frottement métal sur métal finirait par provoquer de manière inévitable un grippage du palier. Les pierres d’horlogerie, par exemple présentes dans une montre Rolex, ressemblent à un disque percé ou plat qui s’applique contre le disque percé et ce, soit pour que le pivot soit maintenu dans son axe horizontal, soit pour limiter l’ébat dans l’axe vertical. On s’en sert aussi comme ellipse qui se fixe sur le balancier recevant l’impulsion, voire comme cylindre de friction.
Les matières des pierres d’horlogerie
Vous avez acheté une Rolex Oyster Perpetual, et vous vous posez des questions sur les pierres d’horlogerie de son mécanisme ? Les différents rubis que l’on utilise pour diminuer les frottements sont le plus souvent fabriqués en corindon synthétique. Leur couleur rouge rappelle par ailleurs celle des rubis naturels. Cependant, il existe des variantes : des pierres bleues, et parfois même des diamants. Auparavant, on les fabriquait également dans d’autres matières, leur donnant une apparence de plastique rougeâtre. De vrais rubis étaient utilisés à l’origine, mais la méthode Verneuil a mis fin à cette pratique, en permettant de créer des matières synthétiques bien plus homogènes et plus solides.